Bonjour tout le monde,
Il y a quelque sjours de ça j'avais évoqué la possibilité de faire un post qui ne soit PAS, pour une fois, sombre ou fataliste. Donc voilà, en vrac et dans le désordre le plus complet :)
J'ai lu - ou écouté - récemment :
- Neverwhere, de Neil Gaiman. Un beau roman fantastique qui se déroule dans et SOUS Londres, celui « d'en-bas » étant une réflexion déliquescente / steampunk (j'ai trouvé) de la ville « du dessus » et dans laquelle la magie existe. Au début j'ai cru que ça pourrait faire un beau livre pour enfants / ados mais les scènes de violence ou de torture qui parsèment l'histoire leurs donneraient de somptueux cauchemars. Je n'ai pas trouvé ça aussi violent que American Gods, du même auteur, mais ça en fait tout de même un ouvrage pour public adulte averti.
- La bande dessinée « Si les hommes avaient leurs règles » que j'ai trouvée géniale ! Ce sont de petits récits fictifs qui se succèdent, chacun dans un contexte historique différent, montrant comment le fait de saigner une fois par mois serait valorisé si ça arrivait aux hommes. Mention spéciale à la créativité des rédacteurs de la version alternative du Vieux Testament.
- Depuis que j'ai découvert la littérature fantastique et la SF au collège, je suis rebutée par la littérature « classique ». Les romans m'ennuient absolument, la poésie m'endort, les biographies de barbent, etc. Avec les années ça s'arrange un peu et il m'arrive parfois de lire des choses comme Don Quichotte ou, ces dernières semaines, Voyage au bout de la nuit, de Céline. Dont j'ai beaucoup apprécié jusqu'à hier le style et la verve quand il parle du sordide des protagonistes. Et puis je suis allée voir la page Wikipédia du monsieur… Qui était un infect personnage, à minima haineux, antisémite, raciste, homophobe et misogyne. La nausée ! Il me restait 100 pages à lire, je ne sais pas si je vais y arriver.
- Un recueil de nouvelles de Vernor Vinge, un grand nom de la SF dont j'ignorais jusqu'ici l'existence. Pas mal pour des productions des années 60 à 80 qui ne sont pas vraiment celles mes romans favoris, sauf peut-être pour le Cat's Craddle de Kurt Vonnegut. Ou la Sprawl Trilogy de WIlliam Gibson. Ou… Bon d'accord, elles sont pas mal ces années-là finalement :)
- Le dernier numéro papier du magazine Causette qui passe en 100 % numérique pour cause de réductions de coûts. Snif, comment je vais le prêter aux copines maintenant ?
- Dan Flynn, joueur de didgeridoo virtuose et peut-être un peu barré. Son morceau intitulé Space Caravan est juste incroyable.
- Altin Gün, groupe de psych-rock Turque originaire des Pays-Bas. Sur le papier ça ressemble à un assemblage tiré au sort mais ça sonne plutôt bien, je ne savais pas que j'aimais ce style de musique.
J'ai regardé :
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Quelques minutes de films auxquels je n'ai pas accroché, "Childhood's end" par exemple qui assassine joliment d'après moi le roman dont il a été adapté. Passons,
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Quelques films que j'ai bien aimé, j'essaierai de vous en parler une prochaine fois,
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Les dernières vidéos de Nicolas Bras, multi-instrumentiste qui fabrique ses instruments avec des matériaux de récup' ou des objets auxquels on ne s'attend pas.
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Les dernières vidéos de la chaîne Boneless Archélologie dont la propriétaire (l'animatrice ? L'hôte ?) vulgarise extrêmement bien ce domaine. En même temps c'est son métier. Et j'ai p'têt aussi un petit crush pour elle ÇA ARRIVE À TOUT LE MONDE.
J'ai goûté :
- Les boulettes de lentilles. Finalement ce n'est pas mal du tout :)
Ouf ! Voilà, mission accomplie. Bonne fin de semaine tout le monde !
L'entreprise dans laquelle je travaille fournit du matériel / des ingrédients pour ça. C'est l'un des gros futurs marchés pré-sentis.
Pour ma part je suis dubitative. Faire pousser des cellules animales dans des "cuves" ne se fait pas en claquant des doigts. Ce n'est pas du tout comme faire de la bière, contrairement à ce qui est écrit dans cet article. Les levures sont des unicellulaires rustiques, contrairement aux cellules animales.
De ma petite expérience en labo, les cellules animales demandent des conditions, des milieux de culture et des facteurs de croissance bien particuliers qu'on va bien devoir produire industriellement ou extraire d'animaux sacrifiés.
Et une « ligne de production » de viande cellulaire va consommer de grandes quantités d'énergie, de fluides et de trucs à usage unique car tout doit rester rigoureusement stérile. Est-ce qu'à la moindre contamination microbienne ou virale on ne perdrait pas toute la production ?
Bref, je ne suis pas contre sur le principe mais je me demande vraiment si ça va être moins énergivore ou polluant que d'élever des animaux comme nous le faisons jusqu'à présent. Moins cruel sans aucun doute par contre.
Toutes les données que j'ai vu jusqu'à présent viennent d'entreprises ou d'organisations qui sont parties prenantes dans la production de cette 'viande' : tout est fantastique, éthique, vert et surtout super rentable. J'aimerais bien voir des données indépendantes.
Je me demande quand même : est-ce qu'on ne pourrait pas juste réduire notre consommation à outrance de protéines d'origine animale ?