L'Art etait figuratif, on photographiait ce qu'on voyait, on glissait des symboles, exposait nos désirs. C'était une fable, un conte.
Ensuite, grace aux impressionistes, c'est devenu abstrait : nous sommes passé du language des objets à celui de la lumière. Puis de la lumière à celui des émotions via l'écriture, les formes et les couleurs. C'est un domaine que Vassily Kandinsky nous amène à explorer à travers sa théorie.
Et maintenant grace à ces tableaux blancs nous avons franchis une étape supérieure. Le premier pas fut en réalité franchis par Kasimir Malevitch avec son «carré blanc sur fond blanc». 2 blancs différents. Subtil et fin pour distinguer les blancs comme le ferait un inou et élargir sa palette de couleuret mieux apprécier les couleurs.
Se détacher de toute representation matériel, physique. L'art rentre ainsi dans le monde des idées. Plus besoin de couleur, votre pensée est la couleur créant un tableu unique et propre à chacun, chacune.
Et ce n'est pas tout, cette remarquable expérience de la vacuité apportent douceur et sereinité à un quotidien saturé en image colorées, agressives sur des app du démon comme tiktok ou jerboa. Nous passons d'un économie de l'attention à celle de l'horizon, de l'instropection.
En effet les écrans sipphonent le temps pour soi, ici l'exposition le rend par son action méditative : Pourquoi ya rien ? Pourquoi c'est blanc ? Qu'est ce que je fous là ? Suis je dans un musée ? Ouf ya d'autres comme moi ! Ah il a vu quelque chose, il a l'air concentré, c'est peut-etre une peinture au jus de citron ! Et aide les timides à se rencontrer : tu as quelque chose ?
Les ophtalmo recommandent vivement cette expo car «elle repose la rétine et aide recalibrer le blanc.»
L'économiste : «C'est une expérience assez novatrice du revenu universelle. Ce tableau vaut 234 000€. Les actionnaires ont été des précusseurs»