Féminisme

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Féminisme,

Ce /C/ a pour objectif d'etre une safe zone,

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Les regles appliqués ici sont celles de l'instance jlai.lu,
consultables ici,

tolérance zero, pour la sérénitée de tous,

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founded 8 months ago
MODERATORS
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Extrait

En Iran, la discrimination des femmes est organisée par des lois misogynes, apparues avec la proclamation de la République Islamique en 1979 par l’ayatollah Khomeiny, « le voleur de la révolution du peuple » comme le surnommaient ses opposants. Le régime religieux des mollahs a entraîné une fuite en avant liberticide pour la population féminine : interdiction de se déplacer sans l’accord du mari, filières d’études non accessibles, témoignage juridique dévalorisé, port du voile obligatoire. Elles sont les premières victimes de la dictature théocratique de Téhéran. « Dès qu’elles sortent dans la rue seules, elles ont peur. Ceci est la réalité de chaque femme iranienne », témoigne, auprès de Politis, Azadeh Alemi, opposante aux mollahs.

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Toujours basé. Deux extraits choisis,

1er,

Au-delà des droits des femmes, quels autres domaines prioritaires la philanthropie doit-elle investir ?

Le débat public est depuis plusieurs décennies crispé autour de la question des banlieues, des quartiers, des cités. Séparatisme, communautarisme, islamisme, djihadisme, radicalité, bandes rivales… pléthore de mots pour évoquer un mal profond qu’on ne sait pas nommer précisément, parce qu’on est loin de faire la bonne analyse.

La philanthropie a un rôle fondamental à jouer pour mieux cerner ces maux et nous aider à retrouver notre équilibre, notre cohésion sociale.

La jeunesse défavorisée, qu’elle soit des quartiers, des zones rurales ou péri-urbaines, a besoin d’aide. Comme l’ont fait, au lendemain de la guerre, les Francs et Franches camarades, la Ligue de l’enseignement et les Éclaireurs de France, la question que nous devons nous poser collectivement est simple : comment accompagner nos enfants, leur donner accès à l’éducation, comment les aider à forger leur esprit critique, comment leur assurer les moyens de leur émancipation en levant tous les déterminismes qui pèsent sur eux ?

2eme et conclusion,

En tant que militante et figure du féminisme, quelle est votre plus grande satisfaction ?

Je n’ai pas encore de grande satisfaction, parce qu’il ne faut s’enorgueillir de rien et continuer inlassablement à œuvrer en se disant que ce qu’on fait n’est jamais assez. Mais il est vrai que lorsque que je me déplace bénévolement dans les collèges et lycées de France et que j’arrive dans une classe où les murs sont tapissés des travaux des élèves réalisés en amont de mes interventions et qui font référence à mes films et mes livres, je me dis que tout cet investissement n’est pas vain. Apporter sa pierre à l’édifice et faire sa part comme le colibri, ça n’est pas une satisfaction, mais la source de ma motivation à poursuivre l’effort.

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L'#IVG gratuit et sans risque est un impératif de justice et de santé publique. Pourtant, en Europe, 20M de personnes n'y ont pas accès. Une Initiative Citoyenne européenne a été lancée, un million de signatures sont nécessaires

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Un point de vue de femme sur le sujet.

Les attaques du genre "c'est pas un test technique" ne seront pas tolérées.

Masculinisme, ça dégage.

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Je cite la conclusion de l'article, plutôt intéressant

Un Barbie dans la nuance

Au-delà de son intrigue, le film est également servi par l’écriture des dialogues et ses nombreuses punchlines qui ont en partie contribué à l’aura du film et à sa classification au rang de film culte. La B.O. est un mélange de titres pop et entraînant, « Watch Me Shine » est aussi motivante que « Dance The Night Away », et le « Bend and Snap » reste une scène incontournable lorsque l’on parle du premier opus.

Elle qui commence par un stéréotype devient (peut-être a-t-elle toujours été) un personnage sensible et conscient de ce qui l’entoure, et surtout, un personnage qui ne revient pas sur l’amour qu’elle porte à ces choses de fille qu’on peut penser si trivial. Elle est sans doute la Barbie originelle, gagnant sa liberté de choix et d’action sans se débarrasser de cette féminité qui soi-disant la rendrait moins crédible. Elle adore le rose et elle ne s’en cache pas, et elle ne délaisse pas sa couleur fétiche au fur et à mesure qu’elle gagne en intelligence et en expérience.

Comme dans Barbie, d’ailleurs, le film regorge de figures féminines : la juge est une femme, les journalistes aussi, sa professeure principale également. Ces détails distillés tout au cours de l’intrigue sont visibles sans qu’ils ne soient pointé du doigt, sans grand discours. Elles sont là, elles existent, et c’est tout. Pas besoin de plus.

Plus nuancé, moins gros sabots que Barbie sur ses thèmes principaux, LA REVANCHE D’UNE BLONDE est une comédie romantique sans prétention, évidemment pas à la hauteur d’un film d’auteur, mais étonnamment actuel et plus profond que le laissent croire son introduction. Un film qui se laisse regarder facilement, et qui réussit son parti de divertir sans demeurer creux.

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Je ne sais pas si ça rentre vraiment dans la ligne de la commu, mais j'espère que si

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tldr: Bref il faut reellement deconstruire notre normalitee d'aujourdhui,

Rendre innacceptable ce qui est normal.
Rendre l'innacceptable, acceptable.

Le feminisme est le tenant de toute les luttes au final. **La femme est le denominateur commun. **On peut etre racisee et femme, on peut etre handicapee et femme, etc. Femme = double peine.
Donc le vrai feminisme, tient compte egalement de toute les oppressions.

Le feminisme neoliberal a la barbie, ou la femme doit avoir une aussi grosse bite que l'homme tout en ayant une grosse cylindree ou gros moteur avec un big amperage, c'est caca. C'est l'equivalent de la gauche PS des annees 80.
On voit ou ca a mené. Creation de l'europe liberale etc.

Le 8 mars c'est la journee de la femme ? Et malgre tout la haine et meme la non tolerance, de ce qui n’est pas normé prend le dessus.**

Cest beau de se donner des valeurs, mais au quotidien c’est surprenant de constater lecart entre propos et actes (du quotidien). Les discussions anodines, les coups de gueules etc sont en decorrelations totales avec les idees affiches.

Le capitalisme au sein de notre societe dans toute sa splendeur. On peut etre pour le bien etre de l’enfant, et dans le meme temps accepter les violences physiques et morales du quotidien envers eux, car on a jamais deconstruit reellement cela.

On peut etre pour la tolerance affichee, Et a la moindre pensee non normee, paroles non usuelles, il ya blocage,

On peut etre pour la liberte de la femme affichee, Et on va eriger/supporter/reproduire des lois/comportements patriarcaux/dominateurs, envers la femme. Cf l’Abbaya, ou au nom de la laicite on dit aux filles comment elles doivent s’habiller. Pour changer. etc etc.

Macron est antifeministe, lui et sa clique, et pourtant la maniere dont ils veulent utiliser le feminisme, sera repprise de partout.
En donnant tout ce jour, on se donne bonne conscience, et on passera a autre chose. Sans remettre au quotidien, nos choix, nos actions alors quon se sait dans un systeme biaise. Qui prospere grace a notre resignation, non vigilance.

La veille on veut expulser, on finance des politiques meurtrieres (cimetiere de la mer par exemple), et le lendemain on pantheonise un communiste. Dans le meme temps on reproduit les annees 80, mode en pleine guerre contre les rouges.

La liste est longue…

Resignee.

Rant contre la societe et son hypocrisie totale.
Ce jour sera aussi un jour de torture pour les victimes voyant leurs bourreaux saccaperer les valeurs et les "diffuser" de maniere outranciere.
Mais egalement de constater que ce qui est silencieux, deviendra audible ce jour la. Par exemple : Figaro fera bien des unes pour ce jour et, des cis males, ne se remettant jamais en questions avant de sexprimer/agir, manifesteront. etc

Il suffit pas de brandir une etiquette.
Le feminisme, c'est l'Humanisme aussi avant tout. Et c'est au quotidien, la defense des opprimees.,
En ne laissant pas des silences s'installer quand des oppresseurs/chiens de gardes diffusent leur valeurs de merdes par exemple. Meme au boulot si on est en situation "safe".

Coucou les politiques, employeurs et chiens de gardes dictés par le calendrier du patriarcat.

Bref il faut reellement deconstruire notre normalitee d'aujourdhui,

Rendre innacceptable ce qui est normal.
Rendre l'innacceptable, acceptable.
**

Mon petit rant, sentez vous libre de completer.
Ce post est ultra non exhaustif.

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Le sexisme cest fini ! (videos.globenet.org)
submitted 8 months ago by TGhost@lemmy.ml to c/feminisme@jlai.lu
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Tout mouvement sioniste, ne sera jamais feministe. Quoi qu'on en dise.

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Sympa...

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Intro

« Face à une mon­tée d’un nou­veau conser­va­tisme […] le Président de la République conti­nue de por­ter un agen­da pro­gres­siste et fémi­niste ». C’est du moins ce qu’on pou­vait lire, le 8 mars 2022, sur le site offi­ciel de l’Élysée. Ses outrances pro­fé­rées en défense d’un fameux comé­dien accu­sé de viols nous reviennent en mémoire — on s’é­touffe. Outre les mots, qu’on retourne comme un gant, il y a les chiffres. En février 2024, le col­lec­tif Nous Toutes rap­pe­lait que 900 fémi­ni­cides avaient eu lieu sous la pré­si­dence Macron. « Chaque année, le comp­teur est remis à zéro, mais les fémi­ni­cides ne s’arrêtent jamais » rap­pelle la juriste et membre du col­lec­tif Maëlle Noir. Derrière la len­teur à agir se trouve, on le sait, un système patriar­cal à la peau dur. Pour par­ti­ci­per à sa méti­cu­leuse des­truc­tion, a‑t-on seule­ment fini de le décrire et d’en faire la cri­tique ? Selon le pro­fes­seur de sciences poli­tiques et essayiste anar­chiste Francis Dupuis-Déri, un concept manque encore dans le lexique fran­co­phone : celui de « supré­ma­tie mâle ». Dans ce texte, il revient sur son émer­gence et pro­pose de « l’intégrer dans la boîte à outils fémi­niste », ce qui, espère-t-il, « pour­rait contri­buer à la lutte de démo­li­tion du patriar­cat ».

Extrait choisi

Au début des années 1980, la phi­lo­sophe fémi­niste éta­su­nienne Marilyn Frye2 a iden­ti­fié six prin­cipes struc­tu­rants de la supré­ma­tie mâle. Soit : 1) la pré­ten­tion que cer­tains droits sont asso­ciés natu­rel­le­ment aux hommes du simple fait d’être homme (la liber­té de mou­ve­ment, l’intégrité phy­sique, un emploi, une pro­prié­té, une épouse et des enfants, etc.) ; 2) l’homosocialisation des boys clubs3 et l’homoérotisme, qui consiste à réser­ver aux autres hommes le res­pect, l’admiration et l’idolâtrie ; 3) le mépris et la haine à l’égard des femmes (la miso­gy­nie) et des hommes dits « effé­mi­nés » ; 4) la sacra­li­sa­tion du pénis comme sym­bole de supé­rio­ri­té (phal­lo­cra­tie) ; 5) don­née à la sexua­li­té mas­cu­line ; 6) la pré­somp­tion que le pénis peut — et doit — tout péné­trer, y com­pris avec vio­lence, et que cette péné­tra­tion est syno­nyme de puis­sance, de conquête et de vic­toire. On asso­cie alors à un crime de lèse-majes­té la pri­va­tion de cer­tains pri­vi­lèges aux­quels un homme croit avoir droit en tant qu’homme : un emploi, une conjointe, la sexua­li­té à volon­té, des espaces de non-mixi­té mas­cu­line, la pos­si­bi­li­té de péné­trer tous les espaces, etc.